Projets

PROJETS ET REALISATIONS

FIBRES VEGETALES EN SUD ALSACE 
CREATION D’UNE NOUVELLE FILIERE TEXTILE INNOVANTE

FISA porte sur le développement d’une filière fibres végétales destinées au textile sur le territoire Sud Alsace. Les patrimoines industriel et agricole locaux offrent un socle propice et solide à ce projet ; ce dernier permettra également de les sauvegarder. Les impacts socio-économique et environnementaux d’une telle démarche seront très importants : création d’emplois dans les secteurs agricole et industriel, forte cohésion entre l’amont et l’aval (proximité géographique et genèse de la filière avec l’ensemble des acteurs), diversification des assolements dans une zone principalement productrice de maïs conventionnel (chanvre et ortie produits sans pesticides), réduction des émissions de gaz à effet de serre, …

CONTEXTE


  • Produire en agriculture bas intrants des plantes à fibres (chanvre, ortie, lin) 
  • Diversifier les assolements régionaux
  • Sauvegarder les ressources en eau et les écosystèmes locaux
  • Valoriser la totalité de la plante
  • Etudier les services écosystémiques (refuge pollinisateurs, bénéfice en rotation, etc. )

PROGRAMME


  • Expérimentation végétale : variétés, itinéraires, …
  • Analyses biochimiques : nutrition, paroi, …
  • Analyses physiques : diamètre des fibres, résistance à la traction, …
  • Etude environnementale : effet refuge, effet allélopathique, …
  • Développement de la phase préindustriel : récolte, rouissage, …  

« Analyse multi-matrice des polluants émergents »

La législation définit un polluant émergent comme « toute substance actuellement non incluse dans les programmes de suivi et qui peut faire l'objet d'une réglementation future du fait de ses effets ou de sa persistance ». A ce jour, la réglementation qui encadre le programme « Déchet » ne prend en compte que 7 Eléments Traces Métalliques (Cadmium, Chrome, Cuivre, Mercure, Nickel, Plomb et Zinc) et 10 Composés Traces Organiques (7 PolyChloroBiphényles, le Fluoranthène, le Benzo(a)fluoranthène et le Benzo(a)pyrène) dans les boues destinées à un épandage en champ ou à une mise sur le marché sous la forme de compost. De nombreux autres polluants jugés à risque, susceptibles d’être présents dans les boues primaires, résiduaires ou biologiques, dans les sédiments et dans les sols, sont pour ainsi dire « oubliés » par les autorités. La nature complexe, variée et hétérogène des matrices solides à usage agricole y est sans doute pour quelque chose. Pourtant, la perspective d’un durcissement réglementaire prochain doit inciter à anticiper la surveillance des polluants émergents dans les matrices solides à destination (vocation) agricole. Notamment pour caractériser et quantifier tout type de polluant dont le seuil est compatible avec les concentrations sans effet prévisible pour l'environnement (PNEC). Ainsi, une veille « pro-active » basée sur une approche « prospective » et « multi-produits » des contaminants possibles est une stratégie d’identification des risques à privilégier à l’aune des grands changements réglementaires à venir.

Le test à la bêche

La structure est l’organisation dans l’espace des différents composants du sol : argiles, limons, sables, matière organique. A l’échelle macroscopique, la structure du sol décrit le type d’agrégats que forment ces différents éléments. Une bonne structure est composée d’agrégats stables qui résistent à l’érosion. Ces agrégats sont poreux et permettent une bonne aération et une bonne infiltration de l’eau. La qualité du développement racinaire de la culture est directement liée à la qualité de la structure du sol.
L’évaluation de la qualité de la structure du sol se fait directement à la parcelle par une observation visuelle. Le test à la bêche est une méthode rapide qui permet de décrire cette structure et d’identifier d’éventuels problèmes : tassement, mauvaise dégradation des résidus de culture, contraintes racinaires. Le résultat du test à la bêche permet d’établir un conseil sur les pratiques culturales et notamment le travail du sol.

Ce test peut être complété par des analyses de laboratoire pour approfondir le diagnostic : matière organique et rapport C/N, biomasse microbienne, stabilité structurale.

Etude des nématodes

Les nématodes du sol sont des vers ronds qui mesurent environ 0,2mm. Certains de ces nématodes peuvent être phytoparasites. Ils vont se nourrir du contenu cellulaire des plantes et y injecter de la salive. Cette injection de salive est à l’origine des symptômes pouvant être observés sur les cultures. Parfois, ces nématodes peuvent également être des vecteurs de virus qui vont infecter les plantes. Ces nématodes vont donc poser un problème sanitaire pour l’agriculture. Les cultures telles que les carottes, les pommes de terre sont particulièrement impactée par la présence de nématodes phytoparasites. 
Les nématodes du sol ne sont pas uniquement des nématodes phytoparasites. Ils peuvent également être considérés, selon les espèces, comme des indicateurs de la qualité biologique des sols et du bon fonctionnement de l’écosystème sol. Ils représentent l’un des taxons d’invertébrés les plus présents dans les sols avec des populations pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines de millions d’individus par mètre carré de sol. Ces espèces vont majoritairement être bactérivores ou fongivores. Leur présence va traduire d’une forte activité microbiologique, mais est aussi indispensable à la régulation de l’écosystème. Ils vont prendre place dans les processus de dégradation de la matière organique et dans les différents cycles biologiques.
Pour l’agriculture, l’intérêt d’étudier ces nématodes est donc double. Le premier enjeu est le suivi des populations phytoparasites pour pouvoir anticiper au mieux les leviers agronomiques à mettre en place dans la protection des culture (travail du sol, variétés résistantes etc.), ou le cas échéant, mettre en place une stratégie de lutte curative. Le deuxième enjeu est l’évaluation de l’impact des pratiques agricoles sur le sol. En effet, les nématodes ayant un rôle important dans l’écosystème, ils sont un indicateur pertinent qui, par un suivi des populations, va renseigner sur le bon fonctionnement du sol.

«Etude des phénomènes d’invasions biologiques»

De nos jours, les milieux naturels se trouvent face à plusieurs problèmes d’origine anthropique et climatique (les pollutions, l’asséchement, l’envasement, les invasions biologiques…, Dibong et al., 2014; Bissoue et al., 2017). Ces problèmes pourront altérer le fonctionnement et l’équilibre de ces environnement (aquatiques ou continentaux) trop importants pour la faune, la flore et l’homme. Ainsi, ces perturbations sont à l’origines de plusieurs répercussions écologiques, environnementales et socio-économiques (Ndour et al., 2019). Cependant, avec les changements climatiques, le phénomènes des invasions biologiques s’est accentué et présente une nouvelle menace à des écosystèmes naturels vulnérables. En effet, ces invasions constituent l’un des nouveaux problèmes majeurs qui peut causer des changements d’habitats, des pertes de biodiversité (désertification spécifique), et plusieurs autres conséquences socio-économiques. A l’échelle mondiale, les dommages économiques causées par ces espèces (animales et végétales) représentent près de 5% de l’économie mondiale, soit presque 1,4 milliards de dollars américains (Pimentel et al., 2001). Par conséquent, la lutte contre la prolifération de ces espèces permet, à la fois, de préserver le bon fonctionnement écologique, sociologique et économique des environnements naturels.
En 2020, sept espèces invasives ont été étudiées par les spécialistes de la SADEF:
• Portunus segnis
• Callinectes sapidus
• Penaeus aztecus
• Trachysalambria palaestinensis
• Sarconema filiforme
• Lophocladia lallemandii
• Amathia verticillata

Fluorimétrie

La Fluorimétrie est l’outil indispensable pour contrôler l’état nutritionnel de vos cultures, rapidement, et à tous les stades d’avancement des cultures.
Vous pouvez ainsi corriger un déséquilibre nutritionnel avant même qu’il n’engendre une baisse de rendement ou de qualité de la production.

Accès au site : www.fluorimetrie.com
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